Modérateur: Didier PRADON
Présentation 1: Maxence COMPAGNAT, CHU Limoges
Présentation 2: Laetitia FRADET, Institut PPrime, Poitiers
Les capteurs inertiels pour l’évaluation de l’activité physique et de la locomotion : principes, problématiques, limites
Les capteurs inertiels constituent un outil privilégié pour le développement de solutions embarquées permettant la caractérisation de l’activité physique et de la locomotion. Leur prix, leur faible encombrement, leur portabilité les rendent particulièrement attractifs en vue d’une mesure in situ ou même au quotidien des patients. Seulement, il est important de connaitre les sources d’imprécisions lors de l’utilisation de ces outils et de l’interprétation des résultats qu’ils fournissent. Cet exposé abordera donc les principes méthodologiques permettant d’aboutir à la caractérisation de l’activité physique et de la locomotion à partir ces capteurs inertiels ainsi que les problématiques qui en découlent.
Présentation 3: Lena CARCREFF, HUG, Genève
Utilisation des IMUs pour le calcul des paramètres spatiotemporels chez les enfants atteints de paralysie cérébrale : retour d’expérience
A l’heure où l’intérêt des cliniciens pour des mesures de performance en vie quotidienne n’est plus à justifier, aucun consensus n’existe quant à la meilleure solution pour évaluer de manière fiable des paramètres cliniquement pertinents en dehors des conditions standardisées de laboratoire. Pour la population d’enfants avec une paralysie cérébrale notamment, très peu d’études se sont penchées sur l’évaluation de paramètres de marche autres que le nombre de pas par jour. Cette présentation de table ronde aura pour objectif de donner un retour d’expérience quant aux mesures en dehors du laboratoire avec des enfants atteints de paralysie cérébrale pour le calcul de leurs paramètres spatiotemporels. Nous aborderons les questions de configuration de capteurs, de fixation et de méthodes de calculs de ces paramètres, ainsi que les côtés pratiques/logistiques de telles mesures.
Présentation 4: Léo Barassin, APHP, Paris
Utilisation des centrales inertielles en activités physiques adaptées
Les centrales inertielles (IMU) sont composées, d’accéléromètres (uni- , bi- ou triaxiales) permettant de mesurer les accélérations dans les différents plans de l’espace, d’un gyroscope pour mesurer les rotations et d’un magnétomètre mesurant le champ magnétique. Ces outils, peu coûteux et très accessibles (présent dans les smartphones), peuvent être utilisés en activités physiques adaptées comme outils d’évaluation, de suivi d’activité ou bien même comme outils de performance sportive. L’utilisateur pourra donc prédire la dépense énergétique (Bouten, 1994) et la qualité fonctionnelle du patient au cours d’évaluations. Il pourra d’autre part, suivre le mouvement de son patient (durée et intensité de l’exercice) tout au long d’une journée (Bouten, Westerterp, Verduin, & Janssen, 1993) ainsi que prévenir du risque de blessures chez les sportifs.